Entre bulle et moi

N’ayons pas peur des Maux !

gestion douleur sophrologie

La douleur est un vaste sujet. Selon l’IASP (Association internationale pour l’étude de la douleur) il s’agit d’«Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle».

Le ressenti de la douleur est cependant subjectif, il est perçu différemment selon les individus et aussi selon l’environnement dans lequel il se trouve. On sait grâce à l’imagerie cérébrale que les centres cérébraux qui traitent la perception de la douleur sont liés au centre des émotions.

Il est reconnu aujourd’hui que les émotions sont des facteurs de vulnérabilité et de maintient de la douleur, et en même temps des alliés pour son apaisement.  En particulier pour les douleurs chroniques. 

Que la douleur soit aigüe ou chronique, elle est accentuée par la fatigue, le stress , les tensions musculaires, l’état dépressif….

Les thérapies psychocorporelles telles que la sophrologie, proposent un complément de prise en charge très intéressant puisque qu’elles s’attardent sur les aspects sensoriels, émotionnels, et affectifs. C’est notre rapport à la douleur qui est au cœur de l’accompagnement sophrologique.

L’idée est d’amener la personne douloureuse à comprendre et reprendre le contrôle de ses ressentis pour les maitriser, grâce aux exercices de relaxation, de relâchements musculaires . La respiration guidée par le sophrologue va stimuler le système parasympathique, ce qui aura pour effet de diminuer la douleur. Les exercices de visualisations vont aider à la sécrétion d’endorphines, provoquant une sensation de détente et donc d’apaisement. 

La gestion de la douleur en sophrologie va venir soutenir et optimiser les traitements médicaux. Elle ne s’y substitue pas. 

Pour aller plus loin:

Modulation cognitive et émotionnelle de la douleur : mécanismes de certaines approches cliniques révélés par les neurosciences

Histoire de stress

Des stress et moi

Histoire de stress

 » Lors d’un discours devant des centaines de personnes, un vieil homme enseignait la gestion du stress à un auditoire très attentif.

Il prit un verre d’eau dans ses mains. Tout le monde s’attendait à ce qu’il parle du verre d’eau à moitié vide ou à moitié plein.

Mais au lieu de cela, et avec un large sourire sur son visage, l’homme a demandé : « Combien pèse ce verre d’eau ? »

Les dizaines de réponses entendues variaient de quelques centaines de grammes.

« Le poids absolu n’a pas d’importance. Cela dépend plutôt du temps pendant lequel je tiens ce verre. Si je le tiens pendant une minute, il n’y a pas de problème. Si je le tiens pendant une heure, je ressentirai une douleur au bras. Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras deviendra engourdi et paralysé. Dans chacun des cas, le poids du verre ne change pas, cependant, plus je le tiens longtemps, plus il devient lourd. » «